mercredi 6 mai 2015

Portraits : Jean : un étudiant entreprenant !

C'est le portrait chinois de Jean qu'on vous présente cette semaine ! Jean, un waoupmaker jeune et entreprenant.









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mardi 21 avril 2015

Portraits : Laurent G. : un homme connecté

Et un portrait chinois, un ! 
C'est au tour de Laurent G. waoupmaker très joueur et ultra connecté !








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vendredi 10 avril 2015

Portraits : François : Lyonnais humaniste

On continue notre série de portraits chinois pour vous permettre de mieux nous connaître. C'est au tour de François waoupmaker plein d'entrain, investi à fond dans cette nouvelle aventure et cuisto à ses heures perdues !



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vendredi 3 avril 2015

Portraits : Laurent - Les valeurs avant tout

Pour vous permettre de mieux nous connaître on se lance dans une série de portraits mi-classiques, mi-chinois des membres de l'équipe de Booste ton Village.
On continue avec Laurent, l'autre co-leader du projet, passionné et investi pleinement dans l'aventure, il place ses valeurs au centre de son action, c'est le sage de la bande.


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mardi 24 mars 2015

Portraits : Virginie - La positive Attitude!

Pour vous permettre de mieux nous connaître on se lance dans une série de portraits mi-classiques, mi-chinois des membres de l'équipe de Booste ton Village.
On commence avec Virginie, co-leader du projet, machine a optimisme et à motivation ,locomotive du groupe et du projet.

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vendredi 13 mars 2015

Prochaine étape ..?!





La prochaine étape sera la mise en place des commerces pilotes.

– Pour cela, on recherche les implantations idéales : de jolis petits villages bien accueillants, petits nids douillets dans lesquels nous pourrons faire naître et élever avec beaucoup d’amour nos premiers commerces => Ça c’est le job de Laurent et Carole

– Il nous faut également trouver des financements pour démarrer les pilotes => Ça c’est le job de Virginie et Jean 
Mais nous travaillons toujours à peaufiner notre proposition. Pour cela nous nous appuyons sur les talents de Charlotte qui s’attache, avec beaucoup d’ardeur, à finaliser notre offre idéale et à formaliser l’organisation du futur réseau. Elle peut compter sur le soutien de toute l’équipe et en particulier Megan, Margaux et François G. 

Merci vraiment à toute l’équipe qui nous suit depuis le début : Jean, Ariane, Margaux, Mégan, Carole, Laurent G, Philippe, Jérôme, Christophe, Sébastien, Aude, François G, François D, Carol, Mathilde, Charlotte, et tous les autres. Travail déjà riche et passionnant, et nous savons tous que le meilleur de l’aventure est encore devant nous ! Vivement les prochaines ouvertures !
L’équipe Booste ton Village, à votre service 

Commerces et services !





Qui dit commerce, dit produits ou services à proposer. 
L’un des axes de notre projet est de ramener des services du quotidien (public ou privés) dans le centre des villages.
Nous nous sommes donc interrogés sur le type de services utiles dans un village.
Si vous avez des suggestions nous sommes preneurs!
Nous avons donc entrepris d’aller taper à la porte des prestataires nationaux et régionaux de services. La liste est longue et surtout le bon interlocuteur/décideur est une personne rare et très occupée. Mais nous sommes motivés émoticône wink
Pourquoi ne pas distribuer des billets de bus et de trains nous sommes nous dits ? Et bien oui, les habitants de petits villages ne doivent pas être obligés de se déplacer (comment ?) dans des grandes villes pour prendre leurs billets. Alors on est allé voir des acteurs du transport public pour proposer notre idée … et ils ont plutôt accroché. Votre proposition correspond à nos réflexions du moment et à notre volonté d’amener le service public dans les zones rurales, nous ont-ils dit. Ce n’est pas chouette ça?
L’équipe Booste ton Village, à votre service

mardi 10 mars 2015

Des nouvelles de Booste ton village !

Il ne se passe pas une semaine sans que nous rencontrions une collectivité territoriale, particulièrement concernée par l’implantation de commerces en zones rurales, et qui découvre notre proposition avec des étoiles dans les yeux. 
Ce qui est certain, c’est que notre proposition correspond à un vrai besoin des acteurs politiques des territoires ruraux. La demande est très forte.
L’équipe Booste ton Village, à votre service!

mardi 3 mars 2015

Une conciergerie d'entreprise, ça coûte combien ?


Les conciergeries permettent aux entreprises de mettre à la disposition de leurs salariés un bouquet de services. Un outil de fidélisation dans le cadre d'une politique RH. Gros plan dans «le Parisien Economie».
Le phénomène de la conciergerie d'entreprise est difficilement chiffrable mais selon les professionnels du secteur, il ne cesse de progresser.

Arrivé en France au début des années 2000, il concernait surtout les grandes entreprises qui voulaient offrir à leurs collaborateurs notamment leurs cadres, des services pratiques et de bien-être. Peu à peu avec l'arrivée de nouveaux prestataires, la conciergerie d'entreprise est devenue accessible aux PME voire même aux TPE. La demande est initiée par l'entreprise (direction générale, DRH) ou par le comité d'entreprise. « Il y a deux sortes de motivation : une démarche plutôt axée sur la RSE (Responsabilité Sociétale des entreprises) avec une réflexion sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Et le besoin de fidéliser les cadres, surtout ceux qui voyagent et qui peuvent ainsi avoir des services à leur disposition partout où ils vont », explique David Amsellem, président fondateur de John Paul, l'un des leaders du secteur et qui travaille essentiellement avec les grandes organisations.

Quel est le concept ?

La conciergerie d'entreprise consiste à proposer aux salariés d'une entreprise un ensemble de services (près d'une centaine chez John Paul) que ce soit dans le cadre professionnel ou personnel. « On nous demande principalement trois grandes catégories de services : ce qui concerne le quotidien de proximité comme le pressing ou la cordonnerie ; les services liés à l'enfance (soutien scolaire ; garde d'enfants) et la billetterie », précise David Amsellem. Chez To Do Today, qui fonctionne pour des entreprises de toutes tailles sur toute la France, 40 à 50 % des prestations concernent les services de bien-être comme le massage ou la relaxation.

Si l'entreprise hésite sur la gamme de services, elle peut demander au prestataire choisi un audit des besoins. « L'entreprise décrit les problématiques qu'elle souhaite traiter comme le bien-être au travail, l'attraction des jeunes et en fonction de la population, de la masse salariale, du modèle économique nous allons faire des propositions de bouquets de services », souligne Stéphanie Cardot, PDG de To Do Today.

Comment ça marche ?

L'entreprise ou le comité d'entreprise prend à sa charge le coût de la gestion de la conciergerie, tandis que les salariés payent tout ou partie des services à la consommation ou par abonnement. Il y a plusieurs types de conciergeries d'entreprise. Les principales : un concierge est sur site (toute la journée ou quelques heures par semaine) et va gérer directement les services ; un concierge passe sur site pour déposer les articles, les produits, prendre les demandes de services ; tous les services sont réservés par le collaborateur via son ordinateur, son Smartphone ou sa tablette et le prestataire s'engage à lui trouver une garde d'enfant, un plombier, une table au restaurant... To Do Today propose le premier modèle ce qui nécessite pour l'entreprise de mettre un local à la disposition du concierge. Mais en son absence, les services peuvent être réservés via le portail Internet.

Aujourd'hui se développent également des conciergeries mutualisées, à savoir un service partagé par plusieurs entreprises, généralement des TPE. C'est ce qu'a fait To Dd Today avec sa Conciergerie de quartier dans le 16earrondissement de Paris tandis qu'ADN Pro Services a mis en place ce type de prestations sur des parcs d'activité. De son côté, Easy Life propose une offre de conciergerie mobile qui s'organise par tournées entre plusieurs sites proches géographiquement pour les structures de petite taille.

Combien ça coûte ?

La fourchette est extrêmement large puisqu'elle dépend du nombre et de la gamme de services mais aussi du nombre de salariés concernés. Chez To Do Today, les prestations s'échelonnent entre 25 000 et 600 000 € par an. Le premier prix intégrant la présence d'un concierge sur site 1 à 2 heures par jour et l'accès au portail Internet. Essentiellement pour du massage/relaxation et des services de pressing. John Paul facture de 70 centimes par mois et par collaborateur jusqu'à 45 €. Mais précise David Amsellem, « ce montant maximal est dégressif à partir de cinq personnes. Pour ce prix, le service est accessible à distance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ». Quant au tarif de 70 centimes, il est appliqué aux très grandes entreprises (100 000 collaborateurs) pour un accès du lundi au vendredi de 8 heures à 19 heures.

Florence Puybareau | 16 Févr. 2015, 12h56 | MAJ : 16 Févr. 2015, 13h00

jeudi 26 février 2015

La mort d’un commerce de village à Hangest-en-Santerre

Christophe et Pauline pensaient en s’installant que les habitants voudraient de « l’artisanal et des produits de qualité ». Mais les baguettes congelées ont gagné.



Ils n’ont pas été aidés, ils ont été laminés.  » Après la fermeture de la boulangerie d’Hangest-en-Santerre, le 30 janvier, les langues se délient. Au plaisir du pain avait ouvert en septembre 2014, porté par Pauline Rousseau et Christophe Delattre, tous deux la vingtaine, originaires du secteur.
Les premières semaines se passent bien, les ventes sont correctes malgré la concurrence de deux boulangeries extérieures qui font des tournées dans le village. Fin septembre, le jeune couple enchaîne les déconvenues. Deux événements sans rapport : ils se font braquer par trois hommes, dont un armé d’un fusil de chasse, et subissent l’ouverture d’un Cocci Market. Le braquage n’aura pas de trop lourdes conséquences, Christophe Delattre parvient à faire fuir les voleurs, il écope d’un orteil cassé et de ligaments sectionnés.

L’influence des rumeurs

À l’inverse, la supérette leur causera beaucoup de tort. «  Le fait qu’ils vendent du pain nous a fait perdre au moins 50 % des ventes  », raconte Pauline Rousseau. Un millier d’habitants à Hangest, une moyenne de 80 ventes de pain par jour. Il en aurait fallu au moins 200. «  Beaucoup ont choisi le pain industriel, au lieu de faire fonctionner la boulangerie de leur village.  »
Les boulangers disent ne pas avoir été informés de l’ouverture imminente du Cocci. «  Sinon, nous n’aurions pas tout plaqué pour nous lancer dans cette boulangerie. »
Le couple veut des explications, il s’entretient avec le maire, Jacques Hennebert. La rencontre tourne court. «  Il a quasiment jeté (Pauline) hors de la mairie  », raconte un habitant. L’édile n’apprécie pas trop qu’on lui demande s’il a prévenu les boulangers de l’installation de ce concurrent. «  Le projet existait depuis des années, si leur bailleur ne les a pas mis au courant, ça n’est pas de ma faute. » Mais pour Pauline Rousseau, le maire a une responsabilité dans leur faillite. «  Il ne nous a pas du tout soutenus. » Elle raconte cette commande de la mairie pour des galettes des rois, annulée par téléphone quelques jours avant la date prévue. «  Il y avait des incertitudes sur leur fermeture, nous ne pouvions pas prendre de risques  », répond Jacques Hennebert. Le sujet l’ennuie visiblement. Il parle «  d’interrogatoire  », puis déclare : «  Je n’ai plus de réponses à vous donner.  »
Les incertitudes, les rumeurs. Qui ont causé du tort au couple. «  Il se racontait que nous allions fermer. Ensuite, que le pain était insalubre. Puis que nous cherchions un nouveau boulanger  », énumère Pauline Rousseau. S’ils pensent la fin proche, les clients changent de crémerie.
Les rumeurs touchent aussi les autres commerçants. Le boucher, Augustin Crampon, tient à préciser : «  Il se raconte que la boucherie va fermer, mais non. Écrivez-le, nous n’avons aucune intention d’arrêter !  » Les boulangers, eux, ont bel et bien stoppé. Ce n’était plus tenable, les caisses étaient trop vides. Ils ont mis un mot sur la porte. Ils y remercient ceux qui les ont aidés et dénoncent un manque de solidarité. Christophe Delattre a repris le chemin du salariat. Pauline Rousseau épluche les factures à payer, amère. «  Nous avions tout mis dans ce projet. » Vont-ils retenter leur chance ailleurs ? «  Ah non, c’est fini. Nous sommes trop dégoûtés. Nous avons pris en pleine tête l’hypocrisie de certains.  »

Marion Bertemes

jeudi 19 février 2015

L'équipe Waoup - Booste ton Village en quelques mots

 
 
Derrière ce projet qui vise à re-dynamiser les communes rurales en perte d'activité, il y a une équipe et une philosophie. 
 
L'équipe WAOUP - Booste ton village en quelques mots:
 
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lundi 9 février 2015

Villesèque-des-Corbières : le village se mobilise pour rouvrir l'épicerie


Fermée depuis le 31 décembre, l'épicerie de Villesèque vient de rouvrir ses portes.
Dès l'annonce de cette fermeture, l’équipe municipale s'est mise en quête de solution pour rouvrir ce commerce indispensable à la vie du village, notamment en découvrant dans un village voisin comment fonctionnait une épicerie communale du point de vue administratif, mais aussi en pratique. Enfin, une convention temporaire d’utilisation de locaux a été signée avec le propriétaire des lieux.
Depuis vendredi 30 janvier, dans des locaux fraîchement repeints et passablement réaménagés, les rayons sont de nouveau achalandés. Un éventaire de produits courants est ainsi à la disposition des clients. Si un produit non disponible est demandé par plusieurs clients, il sera mis dans les étals. Boulangerie, pâtisserie, poulets rôtis (le week-end), presse locale y sont disponibles.
Cette alimentation de proximité baissera à nouveau son rideau dans quelques mois pour un nouveau local cette fois-ci.
À noter que les clients sont invités à donner leur avis ou à faire des propositions qui pourraient permettre d’améliorer le service.
Les heures d’ouverture sont actuellement de 9 h à 12 h 30 et de 17 h à 19 h 30, du lundi au samedi, et le dimanche matin de 9 h à 12 h 30. Il est possible que ces horaires évoluent en fonction des besoins ou des demandes.

Du pain frais au village


Quarante ans que le village n'avait plus de pain frais, depuis la fermeture de l'unique boulangerie-épicerie, précise le maire Pierre Dagras. La municipalité vient d'y remédier avec l'installation vendredi d'un distributeur à pain implanté à proximité de la mairie.
Fonctionnel et facile d'accès, son démarrage est d'ores et déjà un succès.
Sur quarante casiers garnis en pain vendredi, seul huit n'ont pas trouvé preneur le lendemain matin, a constaté Maïté du fournil du Parc de Nérac, initiatrice avec Sébastien, son mari, de la mise en place de ce service. Quant aux sept mis en viennoiseries, un seul est resté. Un service de proximité apparemment d'emblée apprécié les Fréchoulais.

Pain frais dès le matin

Lundi, jour de l'inauguration, les questions fusaient à nouveau : sur la monnaie rendue, les horaires de remplissage de la machine, le service de dépannage si un problème survient, etc.. Du pain frais tous les jours dès le matin excepté le dimanche, indique Maïté tout en expliquant le fonctionnement du distributeur. Un service mais aussi un lieu de rencontre où les clients discutaient lundi des aléas de la météo.

La Dépêche du Midi

jeudi 5 février 2015

«Nous poursuivrons la mutualisation»



Après avoir présenté ses vœux à la population à la toute fin du mois de janvier, nous avons rencontré Joël Mourgues, maire de Sérignac.
Que peut-on retenir de 2014 ?
Le plus important aura été les élections, avec un renouvellement de l'équipe à 75 %, et de ce fait une réorganisation complète dans le fonctionnement. Nous souhaitons également favoriser le commerce.
De quelle manière ?
Le commerce étant pour Sérignac un service à la population indispensable, il le sera aussi pour l'activité scolaire et les personnes âgées. Pour 2015, nous avons signé un sous-seing, nous faisons l'achat d'une grange dans le cœur du village qui sera ouverte sur l'espace public, proche de l'école. L'important dans ce projet est que le commerce aura un côté social. Ce ne sera pas du dépannage mais plutôt un service de proximité. Pour l'école, la cantine scolaire, cela concernera entre 40 et 50 enfants. Les personnes âgées que nous maintenons à domicile parce qu'elles sont demandeuses, seront toujours accompagnées, ce qui créera de l'emploi. Dans notre cahier des charges, la restauration devra proposer des repas à très bon marché pour les petits budgets, voire un service de portage des repas.
Vous avez d'autres projets en tête ?
La restauration et l'embellissement des retables de l'église Saint Jean classée monument historique. Pour cela il y aura la création d'une association qui prendra en charge ce projet.
Au vu du contexte, le Sivu (syndicat intercommunal à vocation unique) vous semble-t-il être un exemple de mutualisation réussie ?
Le Sivu qui concerne les écoles date de quelques années et aujourd'hui nous constatons que nous avions bien réagi à l'époque. Sur le plateau, nous sommes conscients de la nécessité de la mutualisation. Après s'être rencontrés, nous devons à nouveau le faire pour avancer dans cette voie. Dans un premier temps, rassembler nos forces en personnel d'entretien et le matériel. Cela sera très avantageux pour tous.

mardi 3 février 2015

Deux fourmis pour animer le village


Fontgombault. Karen Lauron et Isabelle Robin se sont associées pour reprendre le multiservices du bourg, en complément de leur activité principale.
Comme ces petites bestioles, nous sommes des bosseuses, affirme Isabelle Robin pour justifier le nom du multiservices Les Fourmis qu'elle a repris depuis le 1er juillet avec Karen Lauron. Une association atypique, puisque les jeunes femmes exerçaient déjà une activité. La première, installée à Néons-sur-Creuse, gère une SCI ; la seconde dirige le centre équestre de Fontgombaut, installé près du commerce.
Hébergées pour l'euro symbolique
« Il s'agit pour nous d'un complément de revenus et nous nous rémunérons au bénéfice, en fin d'année, explique le duo. Notre objectif était aussi de maintenir une animation dans ce petit village, à travers un service de proximité ».
Avant elles, Didier Mantonnier s'était ingénié durant quatorze ans à diversifier les prestations d'une épicerie traditionnelle devenue, au final, un véritable multiservices. L'établissement vend aussi du pain, du tabac, du gaz, La Nouvelle République, fait office de relais de poste et ses nouvelles gérantes ont aménagé un espace consacré aux produits locaux et artisanaux.
Elles soulignent l'indispensable soutien de la commune, sans laquelle rien ne serait possible : « Les locaux lui appartiennent et si nous devions payer un loyer, notre aventure se terminerait rapidement. Nous sommes donc hébergées pour un loyer d'un euro symbolique ».
Et à l'arrivée, tout le monde y trouve son compte. Le maintien du commerce dynamise le bourg et les habitants jouent le jeu. « Nous répondons à une vraie demande, concluent Isabelle et Karen. Les gens s'inquiétaient sur le devenir du magasin et leur venue nous permet d'augmenter progressivement le nombre de fournisseurs et de références ».
J.-M.B.

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2015/01/31/Deux-fourmis-pour-animer-le-village-2205939


Aller vers un nouveau modèle de commerces ruraux : un impératif



À Saint-Julien-Labrousse, tout le monde connaît Robert Bancel, ancien maire, correspondant de l’Hebdo de l’Ardèche, il est aussi le gérant de la petite épicerie dans le bourg. Du haut de ses 82 ans, « bientôt 83 », il est fidèle au poste. Il a repris ce magasin en 1987, en parallèle à son activité de producteur de fruit, au décès de sa mère, qui l’avait créé en 1934 avec son père. « À l’époque, au milieu des années trente, il y avait quatre épiceries comme ça, assure-t-il. Le dimanche matin ma mère prenait quelqu’un pour l’aider. Aujourd’hui, il n’y a pas assez de passage pour que je sois ouvert tout le temps, alors je reste chez moi et j’ouvre sur demande ». L’exode rural, le développement des voitures individuelles et l’installation de la grande distribution ont eu raison des autres commerces, mais pas de celui de Robert Bancel. Lire la suite..

 

mercredi 28 janvier 2015

Buhulien, un petit bourg qui se sent isolé






Quartier libre. Les habitants de Buhulien, situé en campagne, en bordure de la quatre-voies, témoignent d'un sentiment d'isolement. Ils apprécient sa tranquillité mais aimeraient y voir plus d'activités.

Reportage
Avant de fusionner avec Lannion, en 1961, Buhulien était une commune. Devenu un quartier, le petit bourg reste à part dans le paysage lannionnais. Il se présente encore comme un vrai petit village. Avec son église, son bar-tabac-épicerie, sa mairie annexe, ses salles associatives et sa zone artisanale. Mais, comme bon nombre de petites localités, il souffre d'un certain isolement.
« C'est un peu mort. Buhulien est devenu une cité-dortoir », observe Albert Lubin, installé dans le quartier depuis 1981 et membre de l'association Agir pour Buhulien.
« Nous sommes délaissés »
Dans le dernier café du bourg, la gérante, Soïzic Duhau-Marmon, dresse un portrait peu reluisant. « Le sentiment général, c'est que nous sommes délaissés, oubliés. Buhulien à tendance à être la dernière roue du carrosse. » La gérante du bar-tabac-épicerie prend pour exemple les dernières illuminations de Noël en fin d'année. « Regardez les installations ici et celles du centre-ville... »
Avec son commerce, qu'elle a repris il y a trois ans, Soïzic tente de maintenir du lien social. « J'ai eu un coup de foudre pour ce commerce de proximité. » Ses clients sont des habitués, du quartier ou de l'extérieur. « Ce sont beaucoup d'ouvriers ou d'agriculteurs. Des gens sympathiques et simples. »
Pour exister, la gérante multiplie les services : dépôt de pains, vente de journaux, timbres, gaz, sandwichs, relais colis. On peut même venir y faire ses photocopies. « C'est une lutte pour subsister. Nous ne sommes pas beaucoup aidés. J'ai tous les avantages de la campagne mais aussi tous les inconvénients de la ville. Comme le bourg est à Lannion, ça m'exclut de beaucoup d'aides et je paie mes droits de terrasses au même tarif que les commerces du centre-ville », déplore-t-elle.
Une crêperie va s'installer
À côté de son troquet, une crêperie devrait s'installer au printemps prochain, en lieu et place d'un ancien bar, qui a fermé il y a un peu plus de deux ans. Des travaux sont actuellement en cours. Une bolée d'espoir pour le village, mais difficile d'inverser la tendance.
« Le bourg est quand même un peu triste. Il y a quelques jeunes mais pas beaucoup. C'est moins vivant qu'avant », constate Christine Tanguy, conseillère municipale référente du quartier. L'élue a grandi depuis ses 6 ans à Buhulien et y a fait construire sa maison avec son mari, un Buliannais. « Depuis que l'école a fermé, on voit moins de gens et chacun reste chez soi. » Également présidente du comité d'animations du quartier, elle regrette le manque d'investissement des habitants. « Les gens ne se mobilisent pas trop. C'est décevant. Il faut vraiment les bouger pour faire quelque chose. » En 2014, le comité d'animation a été mis en sommeil faute de mains.
Au conseil de quartier, c'est le même constat. Le précédent bureau, qui a démissionné, n'a pas été renouvelé fin octobre. « Les gens ont de plus en plus de mal à s'investir. On espère trouver des volontaires prochainement », indique Christine Tanguy.
La population du quartier vieillit. L'Amicale des retraités de Buhulien compte près de 80 membres. Des habitants qui apprécient la tranquillité de la bourgade. « Il y fait bon vivre. En plus, l'aménagement du bourg a été refait. C'est agréable, juge Jean-Yves Le Gall, le président de l'Amicale des retraités de Buhulien. Cette année, ça va faire 50 ans que j'y habite. » Preuve parmi d'autres que les Buliannais s'y plaisent.

Julien BOITEL.

jeudi 22 janvier 2015

LA CONCIERGERIE D’ENTREPRISE RESPONSABLE




 Titulaire d’un diplôme de l’ESSCA en gestion des entreprises, Sylvain Lepainteur devient en 2007 directeur du développement d’Inoxia, une agence de communication responsable et intègre parallèlement le groupe Evolution dans lequel il entreprend des projets novateurs en faveur d’un développement durable.
Animé par l’envie d’entreprendre, il décide de créer la Conciergerie Solidaire en 2011, avec l’ambition de devenir un acteur local et incontournable de l’insertion par l’activité économique.
Signataire de la Charte de la diversité en entreprise et conventionnée « entreprise solidaire » par l’État, elle permet aux salariés des entreprises de bénéficier de services écoresponsables. Cette structure d’insertion par l’activité économique, propose un service de conciergerie aux entreprises, avec un objectif, former et accompagner des personnes éloignées de l’emploi vers un emploi durable.

Les épiceries ambulantes bio partent en campagne








L'Hirondelle, épicerie bio itinérante, sur le marché de Saint-Gaultier 
dans l'Indre, le 8 août. | Hélène Godet/ L'Hirondelle
 Des épiceries ambulantes d'un nouveau genre sillonnent les zones rurales. A leur bord, de jeunes militants qui diffusent des produits biologiques et éthiques, le plus souvent d'origine locale. Une autre façon de faire du commerce, en recréant du lien social dans des villages parfois isolés.


Essentiel invente un nouveau concept d’épicerie éco-locale à Toulouse


Toulouse avait déjà ses magasins de producteurs : la Ferme attitude ou Paysans Occitan. Essentiel propose d’être le magasin essentiel des consommateurs. L’enseigne ouvre sa première boutique à Toulouse avec l’ambition de créer une franchise.



Isabelle Cordier, Présidente et fondatrice d’Essentiel, la nouvelle épicerie éco-locale qui ouvre ses porte cette semaine au 52 rue du Faubourg Bonnefoy à Toulouse, a fait toute sa carrière dans la grande distribution. Elle a aussi passé du temps dans une Amap. « Le chemin qui me conduit à Essentiel est à la fois une conviction partagée avec beaucoup de consommateurs - le ras-le-bol de manger n’importe quoi, d’être prisonnier des marques de la grande distribution, l’envie de produits locaux et non trafiqués - et le constat qu’il n’existait pas sur le marché d’épicerie éco-locale tenant réellement compte des besoins des consommateurs. »


Des petits commerces pour redynamiser les villages

De plus en plus de maires de communes rurales, comme à Flagy, mettent la main à la poche afin que des magasins de proximité et de services puissent rouvrir.


dimanche 18 janvier 2015

La ruche qui dit Oui! Un modèle qui fonctionne

La Ruche qui dit Oui ! Une start-up en pleine expansion

La Ruche qui dit Oui! est une plate-forme web qui donne des ailes aux circuits courts. Le service de vente en ligne favorise les échanges directs entre producteurs locaux et communautés de consommateurs qui se retrouvent régulièrement lors de véritables marchés éphémères (2 à 4 fois par mois suivant les ruches).

Depuis décembre 2010 (création de la société), La Ruche qui dit Oui! allie culture de l’entrepreneuriat social et culture de l’innovation numérique pour former un modèle unique de start-up sociale et solidaire. ..... Lire la suite

lundi 5 janvier 2015

Une aide public à l’installation d'un commerce : un levier intéressant pour soutenir l'activité à la source



De plus en plus de collectivités territoriales mettent en place des dispositifs pour soutenir le développement de l'activité locale. 

Ce coup de pouce est un vrai levier qui permet à des commerçants de lancer leur activité en s'affranchissant d'une mise de départ trop importante. 

Mais si l'on veut développer une activité économique durable, il est souhaitable que ces aides soient des tremplins et non des béquilles. 

Qu'en pensez-vous? 

Des commerces qui ferment dans les villages


Article de la Dépêche.fr

Le petit commerce de proximité dans nos villages est en train de mourrir lentement mais sûrement. Le processus de disparition semble enclenché depuis longtemps, et s’accélérer dans plusieurs villages du Narbonnais. Le tissu économique mais aussi social de ces villages se désagrège, emporté par une lame de fond que beaucoup, notamment les plus anciens que nous avons rencontré, regrettent. Mais un sentiment domine, l’impuissance devant l’inéluctabilité d’une situation qui se dégrade à tous les niveaux. L’ancien sous-Préfet de Narbonne, Gérard Dubois, qui réside à Cuxac d’Aude, souligne: «J’ai connu dans ma carrière d’autres communes qui ont laissé les commerces fermer les uns après les autres, sans rien faire, la chûte n’en a été que plus rapide et définitive».


L'inexorable disparition des commerces ruraux



Article de la Dépêche.fr


Les commerces de proximité ferment inexorablement les uns après les autres dans les villages. Certains font encore de la résistance mais savent que la relève ne sera pas assurée.